Emergence de nouvelles opportunités

Tout le monde le sait. La crise du COVID-19 a eu, et a encore aujourd’hui, une influence dramatique sur l’économie mondiale. Le marché des cosmétiques ne fait pas exception, mais il est d’ores et déjà en voie de rétablissement.

En effet, l’industrie de la beauté a toujours fait preuve d’inventivité, lui permettant de s’adapter relativement bien aux périodes de crise. Aujourd’hui, les entreprises de cosmétiques sont face à un challenge : répondre aux nouvelles tendances et demandes issues de la crise sanitaire, qui a accéléré des modes préexistantes. 

L’Europe et le Royaume-Uni représentent toujours une grande opportunité pour le monde des cosmétiques, et voici ce que vous devez savoir depuis la pandémie.

Du maquillage au soin de la peau

Les rouges à lèvres, les fonds de teint et les parfums sont les catégories les plus impactées par la crise sanitaire, car le port du masque ainsi que le télétravail les ont déclassés au second plan de la routine beauté. Le maquillage est durement touché, même si les ventes de maquillage pour les yeux et à multi usages sont plus dynamiques qu’avant.

Dorénavant, les soins représentent le point central des routines beautés, depuis qu’un besoin de se concentrer sur la qualité de peau et de cheveux a émergé des confinements successifs. Les ventes de savons, shampoings, articles de bain, soins pour les ongles, le visage le corps, ainsi que les teintures pour cheveux ont par conséquent explosées. Dans le cadre d’une récente quête de bien-être, les consommateurs se tournent vers des soins de la peau et des cheveux minimalistes, tout en privilégiant un visage plus naturel et des cosmétiques de meilleure qualité. Cette tendance qui nous vient de Corée du Sud sous l’appellation de Skip Care connait une popularité accrue depuis le début de la pandémie.

Les marques peuvent aussi profiter de la présence prolongée des écrans dans notre quotidien pour promouvoir des soins anti-lumière bleue par exemple.

Les catégories self-care, telles que les bougies, l’aromathérapie ou les probiotiques, sont aussi en vogue grâce à la situation actuelle.

Beauté et étique

Par conséquent, vous ne devez pas louper les opportunités tendues par le COVID-19 aux cosmétiques naturels et écologiques. D’une beauté minimaliste et qualitative découlent des formules saines, tandis que les consommateurs incorporent d’avantage leur étique à leur comportement d’achat.

La demande en produits qualitatifs n’a jamais été aussi élevée de par les confinements, qui ont transformé une mode en condition sine qua non. Vegan, naturel, biologique, clean, reef friendly, sans OGM, gluten ou soja, transparent, recyclable… Ces mots-clefs représentant dorénavant un facteur majeur du succès de votre marque. L’une des conséquences principales est l’importance croissante des certifications. De la fabrication à la vente, chaque étape de la production a une valeur aux yeux des consommateurs, qui peuvent vérifier votre crédibilité sur internet. 

Le DIY (Do It Yourself) permet de répondre à cette problématique, ainsi que les cosmétiques solides, aussi tendances, au même titre que produits proposant des ingrédients ou techniques de fabrication innovantes (à condition qu’ils soient naturels, biologiques ou à empreinte carbone limitée).

L’usage d’internet

Le télétravail ainsi que les confinements ont considérablement augmenté les parts de ventes en ligne. Les entreprises de cosmétiques doivent adapter leur stratégie de communication aux nouvelles demandes en ligne, à travers les sites internet, les marketplaces ou les réseaux sociaux. 

Tout d’abord, alors la beauté personnalisée était déjà une tendance montante durant la période pré-COVID, il est dorénavant indispensable de s’y adapter. Conseils en ligne ou intelligence artificielle, les acteurs du marché se doivent de comprendre et d’adresser ces nouveaux modes d’achat. 

Par conséquent, la génération Z, qui grandit avec les réseaux sociaux, montre une idéologie et habitudes de consommation particulièrement adaptées aux nouvelles tendances imposées par la crise sanitaire. Les plus jeunes apprécient particulièrement les démonstrations d’utilisation en ligne, un mode de communication récent mais devenu plus qu’adapté en raison de la fermeture des magasins en dur. 

De nouveaux consommateurs

Durant la pandémie et les confinements, l’industrie des cosmétiques survivait grâce aux femmes… plus âgées. En effet, tandis que la génération Z et la classique tranche d’âge 20-50 ans réduisaient leur budget beauté, les clientes matures pouvaient continuer de consommer grâce à leur pouvoir d’achat plus élevé. Ici encore, la crise du COVID-19 a valorisé une tendance pré existante : celle d’une beauté plus accessible et réaliste. 

Tous les genres et groupes d’âge sont maintenant des cibles potentielles, même si la génération Z est particulièrement réceptive aux nouvelles modes émergentes, de par sa sensibilisation aux causes environnementales et étiques. Ils consomment des produits de beauté à un âge plus avancé qu’avant et maîtrisent parfaitement internet et les réseaux sociaux. Le COVID-19 encourageant les marques de cosmétiques à actualiser leur communication en ligne et leur stratégie marketing, il semblerait que la génération Z incarne la cible parfaite pour les nouvelles tendances post-COVID : transparence, étique et accessibilité.

BIORIUS

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